L
E
X
I
Q
U
E

Lexique

 

Aerobie

Qui est relatif à la présence d’oxygène. Peut qualifier un milieu, un processus chimique ou des organismes. Exemple : un milieu aérobie est un milieu en présence d’oxygène.

AESN

Acronyme de Agence de l'Eau Seine-Normandie.

Agences de l'eau

Les agences de l'eau ont été instituées par la loi sur l'eau du 16 décembre 1964 et le décret du 24 septembre 1966, précisée par loi sur l'eau du 3 janvier 1992. Ce sont des établissements publics administratifs de l'Etat sous la tutelle du ministère chargé de l'environnement et sous celle du ministère chargé des finances. Elles participent à la gestion de l'eau sur une circonscription administrative de bassin, dont les limites correspondent à un grand bassin hydrographique (voir carte ci-dessous). En 2000, l'Union Européenne, à l'issue de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE), crée les districts hydrographiques sur le modèle de ces agences de bassins.

Au nombre de 6, les agences de l'eau perçoivent des redevances auprès des différents usagers de l'eau pour la pollution que ceux-ci occasionnent ou pour les prélèvements d'eau qu'ils effectuent. Ces fonds sont ensuite redistribués sous forme d'aides financières (prêts, subventions) aux collectivités locales, aux industriels et aux agriculteurs pour la réalisation de travaux :
• de lutte contre la pollution (construction, extension ou amélioration des stations d'épuration et des réseaux de collecte des eaux usées, mise en place de procédés de production plus propres…)
• de développement et de gestion des ressources en eaux superficielles et souterraines de restauration et d'entretien des milieux aquatiques.

Les bassins hydrographiques des départements d'outre-mer de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de la Réunion sont dotés d'un Office de l'Eau, aux missions équivalentes.

Carte des Agences de l'eau

Seule l'Agence Rhône-Méditerranée-Corse couvre 2 circonscriptions de bassin (Rhône-Méditerranée et Corse).

Anaerobie

Qui est relatif à l’absence d’oxygène. Peut qualifier un milieu, un processus chimique ou des organismes. Exemple : un milieu anaérobie est un milieu en absence d’oxygène. Certains organismes sont capables d'y vivre.

Biocenose

Ensemble des organismes vivants (animaux et végétaux dont microorganismes) qui occupent un écosystème donné. Ce groupement d'êtres vivants est caractérisé par une composition spécifique déterminée et par l'existence de phénomènes d'interdépendance. Il occupe un espace que l'on appelle biotope et constitue avec lui l'écosystème. Une biocénose se modifie au cours du temps (phase pionnière, phase intermédiaire et phase d'équilibre).

Biotope

Espace caractérisé par des facteurs climatiques, géographiques, physiques, morphologiques et géologiques,... en équilibre constant ou cyclique et occupé par des organismes qui vivent en association spécifique (biocénose). C'est la composante non vivante (abiotique) de l'écosystème.

Ecosysteme

" Système formé par un milieu naturel (biotope), soit une zone, et par l'ensemble des espèces (biocénose) qui y vivent, s'y nourrissent et s'y reproduisent. " Source : Le Larousse

" Ensemble des êtres vivants (la biocénose), des éléments non vivants et des conditions climatiques et géologiques (le biotope) qui sont liés et interagissent entre eux et qui constitue une unité fonctionnelle de base en écologie. L'écosystème d'un milieu aquatique est décrit généralement par : les êtres vivants qui en font partie, la nature du lit et des berges, les caractéristiques du bassin versant, le régime hydraulique, et la physico-chimie de l'eau. " Source : Ministère chargé de l'environnement et AFB

Ecoulements lentiques

Sont des écoulements de faible vitesse comme dans les mouilles ou les étendus d’eau comme les étangs et autres. On y observe que très peu de ridules à leurs surfaces.

Ecoulements lotiques

Sont des écoulements de vitesse importante comme au niveau des radiers ou des rapides des cours d’eau. On y observe de fortes ridules à leurs surfaces allant jusqu’au ‘’bouillon’’.

Facies d'ecoulement

Les cours d’eau sont constitués d’une succession de faciès définis par la hauteur d’eau, la vitesse d’écoulement et le substrat. Il existe des faciès lentiques (à écoulement lent) comme les mouilles (grande profondeur, très faible courant et sédiments fins) ou les plats lentiques (profondeur moyenne, faible courant et sédiments fins) et des faciès lotiques (écoulement rapide) comme les radiers (très faible profondeur, courant important et substrat grossier) ou des plats courants (profondeur moyenne, courant modéré et substrat de type gravier). Naturellement, et lorsque des ouvrages hydrauliques ne perturbent pas le fonctionnement, les cours d’eau se composent d’une mosaïque de faciès dont la diversité conditionne la richesse de la faune et de la flore. Ces différents visages que prend la rivière ne sont pas figés dans le temps ; ils sont en perpétuelle mutation.

Facteurs abiotiques

En écologie, les facteurs abiotiques représentent l'ensemble des facteurs physico-chimiques d'un écosystème ayant une influence sur une biocénose donnée. C'est l'action du non-vivant sur le vivant. Opposables aux facteurs biotiques, ils constituent une partie des facteurs écologiques de cet écosystème. Les grandes catégories de facteurs abiotiques sont :

- Les facteurs édaphiques (= du sol comme sa structure, la teneur en humus, etc...)

- Les facteurs climatiques (comme la température, la lumière, la pluviométrie, etc...)

- Les facteurs chimiques (les concentrations en gaz comme le dioxyde de carbone, l'oxygène, etc... ; les concentrations en éléments minéraux comme le calcium, le fer, les phosphates, etc...)

- Les facteurs topographiques (comme l'altitude, la pente, etc...)

Facteurs biotiques

En écologie, les facteurs biotiques représentent l'ensemble des interactions du vivant sur le vivant dans un écosystème. Opposables aux facteurs abiotiques, ils constituent une partie des facteurs écologiques de cet écosystème. Il s'agit des relations de compétition alimentaire et spatiale, des relations trophiques de prédation, coopération, parasitisme, etc.

Matiere organique

Molécules complexes à base de carbone, d’hydrogène, parfois d’azote, de phosphore et d’oxygène ; en soit, toute matière vivante ou morte est de la matière organique

Metabolisme

Ensemble des réactions chimiques se produisant au sein des cellules. Elles assurent la survie de l’organisme en garantissant par exemple la digestion, les battements de coeur, la reproduction, etc…

Morphologie des cours d'eau

La morphologie des cours d’eau correspond à la forme que les rivières adoptent en fonction des conditions climatiques et géologiques (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.). Leur aspect évolue ainsi d’amont en aval mais également de façon transversale : on parle alors de faciès d’écoulement. De manière générale, nous avons l’impression que les rivières ont un cours dont le tracé évolue peu. Cela s’explique par le fait que les cours d’eau sont en perpétuelle recherche d’un équilibre entre la forme de leur lit et leurs débits. Les dépôts de sédiments tendent à compenser les arrachements. Il s’agit en fait d’un équilibre dynamique.

Phytoplancton

Le phytoplancton est l'ensemble des organismes du plancton appartenant au règne végétal, de taille très petite ou microscopique, qui vivent en suspension dans l'eau.

Reaction d'oxydoreduction

Une réaction chimique est dite d'oxydoréduction lorsqu'une molécule est oxydée et une autre est réduite. Elle repose ainsi sur le transfert d'un ou de plusieurs électrons entre deux réactifs appelés respectivement oxydant et réducteur. L’agent oxydant subit alors une réduction, c'est-à-dire qu'il gagne des électrons. L’agent réducteur, quant à lui, subit une oxydation en perdant des électrons.

Recalibrage

Élargissement et approfondissement du cours d’eau. Les berges sont totalement découpées et reprofilées, en général à 45° minimum. Les écoulements se font alors dans le fond d’un « fossé anti-char », de manière linéaire sans que la moindre diversité d’habitat ne puisse se recréer. Ainsi transformés, les cours d’eau font alors également office d’exutoire pour les collecteurs de drains, et accélèrent les écoulements, pouvant provoquer, dans les régions où ces dispositifs sont nombreux, des inondations à l’aval lors des épisodes de pluie importants.

Ripisylve

Formation végétale qui se développe sur les bords des cours d'eau ou des plans d'eau situés dans la zone frontière entre l'eau et la terre (écotones). Elle est constituée de peuplements particuliers du fait de la présence d'eau pendant des périodes plus ou moins longues (saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes plus en hauteur, chênes pédonculés, charmes sur le haut des berges). On distingue : le boisement de berge (généralement géré dans le cadre des programmes d'entretien des rivières) situé à proximité immédiate du lit mineur, et la forêt alluviale qui s'étend plus largement dans le lit majeur. La nature de la ripisylve est étroitement liée aux écoulements superficiels et souterrains. Elle exerce une action sur la géométrie du lit, la stabilité des berges, la qualité de l'eau, la vie aquatique, la biodiversité animale et végétale.

Zooplancton

C’est un plancton animal. Il se nourrit directement ou indirectement du phytoplancton.